Gagner en sérénité au quotidien est un objectif partagé par bon nombre d’entre nous.
Il n’y a qu’à voir la quantité d’articles mais aussi de programmes de coaching, de livres de développement personnel consacrés au sujet.
Pour être parfaitement honnête, je pense que tous les meilleurs conseils du monde ne résoudront pas le problème du stress voire de l’anxiété chronique si nous n’allons pas à la source. Si nous n’allons pas comprendre, cerner ce qui nous empêche -NOUS, en tant qu’individu UNIQUE- d’être serein.e.
Toutes les stratégies demeureront des pansements transitoires et éphémères qui pourraient même être contre-productives. Se suradapter, faire des compromis, prendre sur soi, opter pour des stratégies d’évitement sont le terreau des situations toxiques.
Je fais le bilan de mes domaines de vie
C’est pourquoi, le tout premier conseil que j’aimerais te donner est celui-ci : passe en revue chacun des domaines de ta vie (santé, famille, amour, travail, argent, engagement, spiritualité…) et dresse la liste de ce qui t’agace, te perturbe, ne te convient pas.
Ensuite, dans la mesure du possible, opère les changements concrets nécessaires.
Cela demande de l’honnêteté envers soi-même et de l’assertivité pour revendiquer ses besoins sans nier ceux des autres.
Et parfois cela exige d’être soutenu.e et accompagné.e pour débloquer quelques croyances limitantes et peurs.
Mais cela en vaut la peine !
Ceci étant dit, je te propose une jolie sélection de rappels et de conseils à implémenter sans plus attendre dans ton quotidien pour retrouver plus d’apaisement.
Mes conseils pratiques et gratuits pour gagner en sérénité
Commencer la journée dans le calme
Sans tomber dans l’extrême du Miracle Morning, trop exigeant et irréaliste, il est bénéfique de commencer la journée tranquillement en prenant ne serait-ce que 5 minutes pour soi.
Le temps de boire son thé/ café sans autre distraction énergivore.
Caresser et jouer avec ses animaux.
S’étirer dans la lumière douce du salon.
Pratiquer quelques minutes de cohérence cardiaque.
Prendre juste le temps de regarder le ciel.
De se demander intérieurement « Comment je me sens, ce matin. Qu’est-ce que je veux pour cette journée ? Comment j’ai envie de vivre, de ressentir aujourd’hui.«
Le calme permet une véritable reconnexion à soi et de donner une coloration à notre journée.
Sans la ternir d’entrée de jeu avec le flux intarissable d’informations et sollicitations numériques.
Pratiquer le Journaling
J’en parle plus en détails dans mon article sur l’organisation slow, et dans mes deux Ebook Intentions et Une Année sereine.
Le Journaling est une pratique d’écriture intuitive et/ ou guidée par des questions, qui permet de gagner en clarté et, de ce fait, en sérénité.
Ecrire dans son carnet ouvre un espace de calme ; permet de diminuer le stress, de ralentir le rythme du flot de pensées. Cela permet de vider les poubelles mentales, de mettre en mots nos ruminations.
A pratiquer le matin ou le soir, c’est aussi un moment passé loin des écrans, au plus près de notre véritable intériorité.
S’accorder de véritables pauses sérénité
Selon la loi d’Illich, penseur autrichien
« Au-delà d’un certain seuil, l’efficacité humaine décroît, voire devient négative »
En d’autres termes, travailler sans relâche est contre-productif.
Les pauses ne sont pas une perte de temps. Non seulement, elles sont nécessaires à notre efficacité, mais elles sont surtout bénéfiques à notre santé. Physique et mentale !
Micro-sieste, exercices de sophrologie, étirements, quelques minutes de marche…
Prendre plusieurs pauses de 10 minutes dans la journée est essentiel !
Et bien entendu, on n’en profite pas pour se détendre en allant sur les réseaux sociaux !
Utiliser les réseaux sociaux intelligemment
On y vient forcément !
En notre époque d’hyper-connexion (qui ne s’est pas arrangée avec les confinements et le télé-travail), il est important de prendre conscience de notre consommation des réseaux.
Un français passe en moyenne 6heures par jour sur Internet.
42% consultent leur téléphone dans la demi-heure qui suit leur réveil.
Et très honnêtement, j’en fais partie. Jusqu’à nouvel ordre car c’est une habitude qui commence à me peser par son aspect « addictif ». Et il faut savoir que je déteste me sentir « colonisée ».
En outre, il a été démontré en 2016 qu’une heure quotidienne de fréquentation des réseaux sociaux augmente de 2,7% le risque de dépression.
Sentiment de solitude, baisse de l’estime de soi (hello Comparaison !!), sédentarité, agressivité, infos toxiques… les réseaux ne nous apportent pas que des réjouissances.
Bien entendu, je ne nie pas leurs aspects divertissant, éducatif, enrichissant ! Mon activité se déroule majoritairement en ligne et je créé beaucoup de contenu sur Instagram. L’ambiance y est excellente car j’ai choisi mes abonnements !
Le bien-être sur les réseaux demande de réguler son temps de consommation. Et de choisir, en conscience, ce qu’on y fait, qui l’on suit (en activant l’alerte de conso quotidienne !)
Bien se connaître et se respecter
Je pense tout particulièrement aux personnes introverties, sensibles au bruit, à la foule, à l’agitation.
Ne pas se suradapter est primordial pour gagner en sérénité.
Si chaque jour, tu es obligé.e de prendre les transports en commun, de bosser en équipe, de déjeuner au restaurant ou au self et que ton tempérament est introverti, c’est normal que tu aies besoin de recharger tes batteries dans la journée et en rentrant chez toi.
Dans. Le. Calme !
Comprendre cela et l’accepter -puis le faire intégrer à ton entourage- te permettra de regagner en sérénité jour après jour.
Je sais qu’il est parfois délicat d’expliquer à nos proches nos besoins de calme sans les offenser.
Tu peux très bien leur suggérer quelques lectures d’articles ou de livres sur le sujet.
Consommer les infos avec modération
Autre symptôme de notre hyper-connexion, l’infobésité. Mot valise mêlant information et obésité, tu l’auras sans doute compris !
En 2017, nous recevions chaque jour 120 mails, ce qui semble déjà énorme !
Aujourd’hui, entre les notifications H24 et les chaînes d’info en continu, nous sommes littéralement assailli.es par les informations !
Pour l’anecdote, j’ai vécu quelques temps avec un homme qui recevait les alertes de France Inter et Libération. A tout moment, sur son téléphone, popait les infos, bonnes comme mauvaises. Je trouvais ça abominable ! Combien de fois lui ai-je dit : « mais c’est horrible ton truc, on est tranquille et pop ! un mort ! pop ! un attentat ! pop ! un astéroïde ! »
C’est le truc le plus anxiogène qui soit !
Nous avons expérimenté durant les confinements les chaînes info diffusant en temps réel le nombre de contagions et de morts. Je qualifierais volontiers cela de harcèlement moral et de torture mentale. On sait d’ailleurs que durant cette période, les troubles du comportement alimentaire, les dépressions, les suicides -même chez les enfants- n’ont fait qu’augmenter.
Aujourd’hui, c’est l’inflation, la guerre, l’indifférence des dirigeants face à la catastrophe écologique… On cherche les raisons de se réjouir.
Il est inutile de se tenir informé.e en permanence ! Cela ne nous rend pas plus conscient.es ni plus activistes !
Au contraire : cela tétanise et paralyse !
Et c’est très mauvais pour notre système nerveux d’être en permanence dans la terreur.
Mon conseil : éloigne toi des infos racoleuses et choisis tes sources et médias (indépendants) !
Ne pas chercher à optimiser son temps
Productivité. Efficacité. Rentabilité.
Nous nous traitons, Nous, Humains, Homo Sapiens comme si nous étions des machines d’usine !
Cela passe notamment par la façon dont nous devrions utiliser, « gérer » notre temps.
J’en parle beaucoup dans Une Année sereine qui repose sur l’organisation slow, adaptée aux cycles et énergies de chacun.e.
Faire plus, toujours plus. Saisir chaque moment d’attente, de « rien », de « break » pour faire, encore plus.
Notre peur de manquer de temps se conjugue à notre angoisse de l’ennui.
De ce fait, avant même d’être confronté.e à un temps mort, nous pensons déjà à l’occuper et le rentabiliser.
Rien que l’appellation « temps mort » donne à penser !
Chaque seconde n’a pas besoin d’être remplie, et laisser son esprit vagabonder dans les transports par exemple, peut être une source de bienfaits méconnue !
En effet, lorsque nous ne sommes pas focus sur une tâche, un réseau neuronal s’active. Il s’agit du « réseau du mode par défaut », crucial dans le processus de créativité et de mémorisation, notamment.
Ne rien faire, ne penser à rien, voire « s’ennuyer » est donc indispensable à notre fonctionnement cognitif.
S’en foutre !
J’avoue, je suis assez fière de ce conseil qui conclut à merveille mon article !
S’en foutre regroupe d’autres alliés pour gagner en sérénité au quotidien.
Ne plus se comparer.
Faire taire son perfectionnisme.
Ne pas se soucier du regard des autres.
Faire des choix pour soi-même.
Ne pas se suradapter.
Toutes ces « petites » choses qui font toute la différence !
Bien sûr, j’ai bien conscience qu’il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir.
Si tu es dans un schéma bien ancré et/ou répétitif, il est difficile de changer du jour au lendemain.
Mais ces pistes sont des petites graines que je te laisse le soin de faire fleurir !
Pour t’aider à explorer et renforcer ta confiance en toi (qui te permettra de mieux t’affirmer et vivre pour toi), mon workbook Carnet de confiance en toi est téléchargeable gratuitement !
On se retrouve très vite pour un nouvel article !
En attendant, tu peux retrouver d’autres conseils réalistes sur mon compte Insta et t’abonner à la newsletter, Courrier du Cœur : ta dose de bien-être, tous les 15 du mois !
Avec Amour (et sérénité),
Emma
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