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Cela fait des semaines que j’ai en tête de rédiger un article complet sur la luminothérapie, ses principes et bienfaits !

Cette petite chose a tellement changé ma vie que je n’imaginais pas laisser passer l’automne sans aborder le sujet.

Ma lampe de luminothérapie est mon indispensable de saison, à égalité avec ma bouillotte.

J’ai fait l’acquisition de ma première lampe l’hiver 2013, lorsque je souffrais d’anorexie.

Les séances sous forme de cure m’ont fait énormément de bien, associées à certains compléments alimentaires tels que le tryptophane et le Millepertuis.

Toutefois cela est à creuser dans le cadre d’une consultation individuelle avec un. naturopathe.

Je ne peux que vous conseiller mon amie Emeline Pérez qui est une professionnelle très sérieuse et adorable.

Qu’est-ce que la luminothérapie, en bref ?

En quelques mots, la luminothérapie consiste à s’exposer à une lumière vive, via une lampe adaptée.

A visée thérapeutique, dispensée dans les hôpitaux et cliniques, la luminothérapie est utilisée pour traiter la dépression, depuis une vingtaine d’années.

Aujourd’hui, son usage s’est étendu aux troubles liés aux dérèglements chronobiologiques (troubles du sommeil et boulimie saisonnière)

Dans le cadre privé, les séances de luminothérapie quotidiennes viennent à notre secours dès l’arrivée de l’automne. Lorsque les journées deviennent plus courtes, la luminosité moins vive.

Même s’il reste beaucoup à apprendre sur cette méthode récente et ses vertus (des recherches sont toujours en cours), il est indéniable qu’elle est une alliée de notre bien-être.

A condition de savoir s’en servir et d’utiliser le bon appareil (car il y a beaucoup de camelote sur le marché, évidemment !).

Les principes de la luminothérapie

Dans les années 70 et 80, alors que la luminothérapie telle que nous la connaissons n’existe pas encore, des psychiatres américains mettent en évidence le lien entre la fatigue intense et l’excès de mélatonine.

Cette hormone (du sommeil) est synthétisée lorsque la lumière baisse.

En exposant leurs patients à un dispositif lumineux aux heures où l’hormone est produite, les chercheurs parviennent à stopper artificiellement sa production.

En effet, la baisse de luminosité signale au cerveau qu’il est l’heure de dormir.

Et l’inverse se vérifie : une exposition à la lumière vive change la chimie du cerveau.

Ce sont là les balbutiements de la lumino. Je vais vous épargner l’historique complet !

Ceci étant, je pense que les grandes lignes de ces principes sont explicites !

Les bienfaits de la luminothérapie sur nos rythmes biologiques

Je fais une légère digression à propos des rythmes biologiques car cela me semble essentiel pour comprendre le fonctionnement de notre corps. Et, par extension, de la luminothérapie.

Nos rythmes chronobiologiques gouvernent notre organisme en régulant la production d’hormones ainsi que nos fonctions physiologiques.

Oui, le corps est une grande et merveilleuse machine !

Sauf que ces rythmes sont eux-mêmes influencés par deux types de facteurs.

Les facteurs dits « endogènes », inscrits en nous, dans notre physiologie.

Les facteurs dits « exogènes », extérieurs à nous, dont la luminosité naturelle fait partie avec notre mode de vie, le décalage horaire, le travail en horaires décalés,…

Lorsque notre hypothalamus reçoit une mauvaise information en raison de facteurs extérieurs et environnementaux (c’est le cas lorsqu’on s’expose aux écrans le soir), il produit des hormones au mauvais moment.

Une désynchronisation des rythmes biologiques (sommeil, appétit,…), entraîne des répercussions, à long terme, sur notre santé.

De ce fait, la luminothérapie permet de remettre les pendules à l’heure !

Comment se déroule une séance de luminothérapie ?

Des rappels nécessaires

Nul besoin aujourd’hui de se rendre en institution pour suivre des séances de luminothérapie.

Néanmoins en discuter en amont avec votre médecin ou psy est préférable pour éviter toute contre-indication (notamment si vous suivez un traitement anti-dépresseur, en cas de bipolarité,…).

Je rappelle ici qu’il s’agit d’un article informatif qui ne remplace pas une consultation.

Par ailleurs, si vous souffrez d’une pathologie oculaire (cataracte, glaucome, orgelet,…) demandez conseils à votre ophtalmo.

Même si les risques d’atteinte ophtalmique sont estimés nuls, il est préférable d’appliquer le principe de précaution.

Le protocole idéal

Si vous souhaitez utiliser la luminothérapie pour palier le manque de luminosité, vaincre la fatigue et esquiver la déprime saisonnière, voici le protocole idéal.

• Un appareil certifié, sans infrarouges ni UV, diffusant autour de 10 000 lux.
• Logo CE inscrit sur votre lampe (CE 0459 si vous résidez en France).
• Des séances matinales avant 9heures, idéalement.
• D’une durée de 20 à 30 minutes.
• Le visage orienté vers le champ de lumière sans pour autant fixer du regard la lampe. Cela est même déconseillé, c’est très désagréable et inutile.
• Le trop est l’ennemi du bien ! Inutile de faire durer les séances au-delà de 30 minutes (20 c’est déjà très bien). Tout comme il est contre-indiqué d’en faire plusieurs par jour.
• Lorsque les journées et l’ensoleillement redeviennent plus longs, on arrête la cure de luminothérapie !

Je conseille de brancher sa lampe le temps du petit-déjeuner, ou de votre routine matinale.

Pourquoi ne pas faire quelques étirements ou une courte séance de yoga.

En profiter pour faire quelques lignes de journaling.

Lire quelques pages de roman.

Ou alors brancher la lampe pendant les étapes skin-care + maquillage.

En tout cas, inutile de rester parfaitement inactif.ve pendant la séance !

Dans mon article sur le sommeil, je rappelle qu’une bonne nuit se prépare le matin.

La séance de luminothérapie en est l’exemple parfait !

Couplée à une morning routine épanouissante, c’est le combo gagnant pour favoriser le sommeil.

Les bienfaits de la luminothérapie au quotidien

Je crois que c’est assez clair : la luminothérapie est parfaitement appropriée pour réguler les horloges biologiques, donc favoriser le sommeil. Ainsi que pour palier la fatigue et la déprime qui nous gagnent en automne-hiver.

Lutter contre la mal-illumination est une préoccupation que devraient avoir tous les citadins.

La lumière artificielle ne possède aucune vertu ! Nada !

Or, les études sont formelles, nos capacités intellectuelles et notre réponse au stress sont bien meilleurs lorsque nous sommes exposés à la lumière naturelle.

A Paris, l’intensité lumineuse en hiver atteint 1 500 lux, contre 10 000 en été ! (10 000 lux, c’est justement l’intensité d’une bonne lampe de lumino !!)

Pas étonnant que nous soyons chafouins et ronchonnes en hiver !

Si vous vous sentez fatigué.es dès les premières semaines de l’automne, c’est aussi normal.

Et si vous souffrez de troubles alimentaires, notamment de boulimie, et de boulimie nocturne, ne vous étonnez pas si les crises s’intensifient en cette période.

Les troubles du comportements alimentaires saisonniers sont un effet secondaire de la baisse du taux de sérotonine, neurotransmetteur de l’humeur (sérénité) et de l’appétit.

Associée à une alimentation riche en tryptophane, une cure de luminothérapie ne peut qu’être bénéfique.

Pour résumer

• Meilleure humeur
• Moins de fatigue
• Sommeil de qualité
• Régulation des horloges biologiques et cycles
• Concentration +++
• Diminution des symptômes de la déprime saisonnière
• Alliée de la stabilisation des troubles alimentaires

J’espère que cet article aura répondu à toutes vos questions sur les principes et bienfaits de la luminothérapie.

N’hésitez pas à me contacter sur Instagram ou par mail si vous désirez encore plus de conseils, que j’aurais pu omettre !

Si vous traversez en ce moment des difficultés avec votre sommeil ou/ et votre alimentation (troubles alimentaires, alimentation émotionnelle), je me permets de rappeler ici qu’ils s’agit de mes deux spécialités.

Pour un accompagnement ultra personnalisé, je suis là pour vous !!

Avec Amour et lumière,

Emma