L’arrêt de la pilule : 5 bienfaits insoupçonnés

L’arrêt de la pilule : 5 bienfaits insoupçonnés

L’arrêt de la pilule aurait 5 bienfaits insoupçonnés !

C’est ce que nous allons voir !

On évoque souvent les inquiétudes relatives à l’arrêt de la pilule et ses désagréments.

Néanmoins, il est primordial de souligner que cette décision va de pair avec de nombreux bienfaits !

Certains évidents.

D’autres que je qualifie ici d’insoupçonnés, dans le sens où on n’y pense pas en premier lieu.

Sans doute parce qu’on les évoque peu dans les témoignages.

Les bienfaits de l’arrêt de la pilule les plus souvent mentionnés sont le regain de libido, la perte de poids/ moins de rétention d’eau/ cellulite. Une action bénéfique également sur l’humeur, notamment chez les femmes qui vivaient -sous pilule- des épisodes dépressifs.

Comparé à la perspective de cycles anarchiques, de la recrudescence d’acné, de SPM carabinés, de pilosité… Sans compter le challenge de trouver un nouveau moyen de contraception… ces bienfaits ne pèsent pas forcément lourd dans la balance !

Lors de mon arrêt de la pilule, j’ai relevé 5 autres bienfaits insoupçonnés grâce auxquels je peux dire aujourd’hui que je ne regrette absolument pas mon choix !

Pour plus de précisions sur mon arrêt de la pilule, je vous invite -si ce n’est déjà fait- à lire l’article dédié : ici ou en cliquant sur l’illustration ci-dessous)!

plaquette de pilules

Arrêt de la pilule : 5 bienfaits insoupçonnés

Bienfait insoupçonné n°1 : Bye bye dissonance cognitive !

Comme je le raconte dans l’article sur mon arrêt de la pilule, j’ai étudié la naturopathie et la gyn’écologie holistique (auprès de Rites de Femmes).

Lors de mes apprentissages en santé naturelle, et au fil de mes lectures personnelles, j’ai compris à quel point la pilule contraceptive pouvait être néfaste pour le corps.

Disclaimer : aucune de mes enseignantes ne m’a jamais influencée par des discours anti-pilule !

Par ailleurs, à la suite de mon anorexie qui a duré dix ans, j’ai souffert de dérèglements thyroïdiens.

J’ai alors découvert l’influence néfaste des perturbateurs endocriniens sur notre santé.

Et dans la catégorie « perturbateur » : la pilule contraceptive mérite sa Palme d’Or !

Alors que je faisais tout pour prendre soin de mon corps, continuer d’avaler cette pilule chaque soir me rendait malade, émotionnellement.

J’avais l’impression d’être en totale dissonance cognitive.

La congruence est une de mes 5 valeurs fondamentales.

J’ai besoin, pour me sentir en paix, que mes actes, mes paroles et mes pensées soient en phase.

Prendre la pilule était un gros caillou dans ma pantoufle cosy !

Bienfait insoupçonné n°2 : un couple encore plus solidaire !

Mon amoureux et moi sommes très proches.

Vous me direz : c’est la moindre des choses pour un couple !

Oui mais non !

Jérémy et moi sommes meilleurs amis tout autant qu’amoureux et amants.

C’est la personne avec qui je passe le plus de temps. Et même si je ne lui fais pas part de tous mes états d’âme (que je réserve à mes meilleures amies), il est mon pilier et mon soutien au quotidien.

Arrêter une contraception, même si c’est une affaire personnelle et intime, a une résonance dans le couple. Sachant que nous ne voulons absolument pas d’enfants, c’est d’autant plus un sujet sérieux.

Constatant à quel point cette prise de pilule quotidienne me pesait et me faisait souffrir, il m’a vivement encouragée à arrêter. Puis il a écouté mes peurs (et ma liste infinie de possibles effets secondaires à cet arrêt !).

Il les a entendues, les a prises en compte.

Et m’a rassurée : s’il fallait en passer par là (acné, prise de poids, changements d’humeur,…), on verrait bien !

Il y a cette phrase de Sacha Guitry qui résume très bien notre couple, selon moi :

« Le mariage, c’est résoudre à deux les problèmes qu’on n’aurait pas eus tout seul. »

Tellement vrai !!

Pour ce qui est de la contraception, il était clair que je n’allais plus en porter la responsabilité. Ni stérilet (aucun corps étranger dans mon utérus, merci bien). Ni symptothermie (je ne veux plus de charge mentale).

Nous avons donc opté ensemble pour une vasectomie.

Je crois que c’est le plus beau cadeau qu’un homme puisse faire à une femme !

L’arrêt de la pilule, tout comme d’autres de nos aventures, nous a donc encore plus rapprochés.

Bienfait insoupçonné n°3 : Incarner véritablement mes valeurs féministes

La dissonance cognitive précédemment évoquée concernait ma santé.

Mais elle concernait également mes idées et convictions.

Saviez-vous que le terreau originel de la pilule n’est pas le féminisme mais l’eugénisme ?

Margaret Sanger, la mère de la pilule a été « séduite par l’idée qu’il est possible de réduire la misère en n’autorisant à se reproduire que ceux qui ont un capital génétique jugé « avantageux » ».

L’article complet par ici.

« Un capital génétique avantageux »… Je visualise d’emblée une petite moustache et un bras droit tendu bien haut. Pas vous ?

Les premiers essais sur la pilule sont faits sans informer les cobayes, sur une petite île des Caraïbes qui sert de labo à ciel ouvert.

Les effets secondaires signalés n’ont jamais été pris en compte et la pilule fût mise en circulation.

Nous sommes alors en 1957.

Et, très honnêtement, si on regarde comment se passe la prescription de la pilule aujourd’hui : on ne fait pas mieux.

Personnellement, à l’âge de 16 ans, je suis ressortie de chez ma gynéco avec une ordonnance et strictement aucune info sur la pilule et ses effets secondaires. Aucune alternative ne m’a été proposée. Même le fait que je sois fumeuse à l’époque a été balayé d’une vaine recommandation : « ne fumez pas trop ».

Je n’appelle pas cela un consentement éclairé !

Il m’apparaît aujourd’hui comme une injustice que ce soit aux femmes d’assumer la contraception au sein du couple.

Les hommes sont fertiles 365 jours par an.

Et les femmes ? 6 jours par mois tout au plus ; l’ovule pouvant être fécondé durant 24 heures !

La pilule empoisonne les femmes qui sont gavées d’hormones sans même avoir conscience de ce qu’on leur inflige.

Elle remplit les poches de Big Pharma.

Maintient les femmes dans un brouillard, déconnectées de leur corps, de leurs instincts.

Je ne veux plus participer à ça.

Bienfait insoupçonné n°4 : Pouvoir témoigner et informer

Lire des ouvrages sur la santé des femmes, des articles et témoignages, m’a beaucoup aidée sur mon chemin.

Les partages d’expériences, avec les inconvénients comme les bienfaits, de l’arrêt de la pilule, m’ont soutenue et confortée dans ma décision.

Aujourd’hui, je peux à mon tour m’exprimer sur mon arrêt de la pilule, ses avantages et ses difficultés.

J’ai pu expérimenter concrètement les conseils naturopathiques qui soutiennent le corps lors de cette transition. Il m’est donc possible de les transmettre, en toute connaissance de cause. Je me sens moins illégitime à parler de santé naturelle !

Et puis surtout, je suis heureuse de pouvoir informer les jeunes femmes qui n’ont pas encore de contraception. Ou se posent des questions.

Vous avez le choix !

Bien entendu, vous pouvez choisir de prendre la pilule qui offre des avantages certains. Mais exigez de votre gynécologue de vraies explications. Posez toutes les questions qui vous turlupinent. Lisez. Renseignez-vous ! Utilisez les réseaux sociaux.

Des comptes extra comme Ma vie après vous permettront d’ouvrir votre champ des possibles !

Si j’avais aujourd’hui une fille adolescente, je la laisserai faire son choix. Mais je m’assurerai avec ferveur qu’elle ait toutes les cartes en mains pour prendre sa décision. Sans la faire flipper, sans l’endoctriner. De manière purement pragmatique et concrète, en posant les bonnes questions aux bonnes personnes.

Je n’ai pas de fille adolescente, mais j’ai une voix et la liberté de m’en servir !

Bienfait insoupçonné n°5 : je pollue (un peu) moins la planète

La pilule contraceptive est un poison pour les femmes.

La pilule œstroprogestative [elle associe deux types d’hormones : œstrogènes — sous forme d’éthinylestradiol — et progestérone], qui est celle prise par 90 % des femmes en Europe, est classée par le Circ [Centre international de recherche sur le cancer] comme cancérogène avéré pour les seins, le foie, les voies biliaires et le col de l’utérus[le Circ souligne qu’elle protègerait en revanche du cancer des ovaires et de l’endomètre]. D’après la Société canadienne du cancer, il y aurait dans chaque tranche de 10.000 femmes prenant la pilule œstroprogestative 1 à 2 cas additionnels de cancer du sein »

https://reporterre.net/Risques-pour-la-sante-et-pour-l-environnement-la-pilule-contraceptive-en

Elle l’est aussi pour la planète, plus spécifiquement pour les océans.

Nous rejetons, par nos urines, des quantités d’hormones qui sont déversées dans l’environnement. Cela entraine une féminisation des animaux qui les absorbent. Ainsi qu’une diminution de leur fertilité.

En outre, la contamination des eaux concerne également celles qui coulent de nos robinets… Et oui, même lorsqu’on vit dans un pays où l’eau est dite potable, elle n’en reste pas moins possiblement viciée.

Seulement 30 à 70% des hormones sont éliminés par le traitement des eaux.

Bien évidemment, la pilule contraceptive n’est pas seule responsable de la pollution de nos eaux.

Elle résulte, d’autre part, des rejets de l’industrie chimique et pharmaceutique, des élevages industriels d’animaux et des piscicultures – gros consommateurs d’antibiotiques et d’hormones de croissance -, mais aussi, paradoxalement, des hôpitaux.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/02/l-alarmante-pollution-de-l-eau-par-les-medicaments_1149551_3244.html

Mais si arrêter la pilule permet de moins polluer, alors je signe !

Arrêt de la pilule : 5 bienfaits insoupçonnés

Ma conclusion

A ces bienfaits insoupçonnés, j’ajouterais : le sentiment de liberté et de reconnexion à mon corps.

Je suis aussi fière et reconnaissante envers moi-même d’avoir pris cette décision pour mon bien-être.

C’est comme sortir d’une relation toxique dans laquelle on serait fourré.e depuis des années. Tout en sachant qu’on est pris.e pour un jambon, maltraité.e physiquement et psychologiquement.

Bien entendu, mon intention n’est pas de culpabiliser les femmes sous pilule qui liraient cet article.

D’ailleurs, j’explique bien dans mon parcours qu’il m’a fallu près de 3 ans et un essai avorté pour réellement me libérer de cette contraception !

Alors je ne peux que comprendre de tout mon cœur vos doutes et vos peurs. Ainsi que vos excellentes raisons de continuer vos plaquettes.

Néanmoins, j’espère que ce nouveau partage sera une petite graine sur quelques chemins d’émancipation (en douceur) !

Avec Amour (et soutien),

Emma

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